Hier vers 17 heures le château de Milhac a brûlé après que la foudre soit tombée sur le toit. Les pompiers alertés en retard n'ont pu que limiter le sinistre au corps de logis en protégeant la tour ronde.

Le propriétaire venait d'achever une longue restauration, un plancher du XIII ème siècle est parti en fumée, souhaitons que les dégâts soient rapidement effacés.

Pour profiter pleinement de la beauté de la vallée de la Dordogne, rien de tel qu'une balade aérienne sur les plus beaux sites. Celle ci nous est offerte par Yves Brument que je remercie ici pour son amabilité.

                             La Dordogne à Beynac, le château se confond avec la falaise

                                                            La Roque- Gageac

                                                         Le cingle de Trémolat

Classé parmi les plus beaux de France, ce village étire ses maisons aux toits pentus le long de la Dordogne. Une falaise aux couleurs  jaune doré domine l'ensemble. Un fort du Moyen âge a été aménagé dans les grottes naturelles de la paroi.

 La Roque-Gageac à l'honneur  en  taille douce

Ce village avec ses 450 habitants aurait la prétention de figurer en timbre-poste alors que Sarlat, l'illustre voisine n'y est pas parvenue !

De plus ce genre de représentation n'est que parcimonieusement attribué par l'administration postale. Certes le village voisin de Beynac et son château eurent cet honneur en 1957 avec la parution d'un timbre vertical en taille douce d'une valeur de 18 francs. Mais c'était bien le seul à concerner le Périgord noir jusqu'à ces derniers mois, car les autres timbres émis où figurent des paysages de Dordogne sont peu nombreux : le château de Hautefort(1969); le dessin du château de Périgueux pour l'inauguration de l'imprimerie du timbre poste de Boulazac (1970) ; l'abbaye de Chancelade (1970) ; Brantôme (1983) ; la bastide de Mompazier (1986)  et le château de Biron (1992).

Il y a également les timbres qui reproduisent les peintures préhistoriques de la grotte de Lascaux, à Montignac. L'émission pour la France date de 1968. C'est un très beau timbre horizontal de grand  format en taille douce dû au talent de Claude Durrens et à valeur faciale de 1 franc.

photos Ph. Dufour  Vent d'ouest.

texte: F. Guichard, bulletin de la Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir. n° 104

à suivre....

"Il n'y a pas de mois de mai sans champignon" ( ici champignon veut dire cèpe). Poussé par la curiosité, et voulant vérifier cet adage populaire, après les pluies abondantes de mai, une balade dans les bois était recommandée.

Le seul cèpe de la sortie, mais un autre champignon a attiré mon attention...

 Une belle russule dorée ( c'est son nom du à la couleur jaune des lames). C'est un assez bon comestible mais très peu ramassé en Périgord.

Les falaises de calcaire blond qui bordent la Dordogne datent du crétacé. La vallée entame sa formation au début du quaternaire, les étapes sont rythmées par les glaciations successives des monts Dore et du Cantal. L'océan Atlantique se retire , l'abaissement du niveau provoque un dénivelé plus important qui va se propager d'aval en amont ( érosion régressive) et creuser la basse vallée. L'élévation du haut bassin augmente la pente de la rivière, tandis que dans le même temps, l'érosion glacière fournit la charge caillouteuse qui accroît son pouvoir corrosif.

L'enfoncement du cours de la rivière a provoqué l'encaissement sur place de la Dordogne primitive dont les méandres creusent alors des cingles, bordés sur les rives concaves de falaises. Les blocs effondrés que l'on retrouve dans la rivière témoignent du sapement réalisé en pied de versant, tandis que les terrasses qui s'étagent à l'intérieur du méandre marquent les étapes de l'incision du lit.

Les falaises du Périgord noir se caractérisent par leurs couleurs dorées qui vont de l'ocre jaune au brun rosé, les nombreuses cavités naturelles ont servi d'abris pour les hommes et leurs outils au cours des siècles passés. Dans les endroits abrités des intempéries on peut admirer les couleurs d'origine.

L'architecture en Périgord a largement profité des qualités esthétiques et de résistance de ce calcaire aux couleurs lumineuses.