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14 mai 2006 7 14 /05 /mai /2006 10:56

 

 

 

CARSAC AILLAC

Le château de la Gazaille, entouré d'un beau parc, ancien repaire noble, avec sa terrasse bordée d'une balustrade. Bel exemple de l'évolution de l'architecture, sur la gauche,  le corps de logis du 16e siècle, remarquable par son toit de lauzes qui coiffe une harmonieuse architecture renaissance.

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8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 21:38

Samedi 29 avril 2006

Après une halte à Meymac,gros bourg de 3000 âmes, une des "capitale" du plateau de Millevaches( voir article) je pars à la recherche de l' origine de la Vézère. Je prends quelques vues de Meymac pour l'architecture de granit.

 

                            

 

 

 

Après quelques minutes de recherche, je peux profiter du point de vue depuis le "sommet" du Puy Pendu au pied duquel nait la Vézère issue des nombreuses résurgences dans la tourbiére du Longeyroux:

 

 

Quelques 5 km plus bas à Chavanac:

 

      croix de granit   

 

   

 

La Vézère sort de la tourbière

 

Pont de Chavanac

 

Pont  à l'étang des Oussines:

 

Saint Merd les Oussines,  pont des bauches

 

Pont des ânes

 

 

La Vézère à Saint Merd les Oussines

 

L'étang des Oussines

 Cet étang est presque naturel, il a été aménagé au XIX ème siècle par une digue en pierrié avec quelques moulins en aval dont un seul a résisté à l'usure du temps.

à suivre....

 

 

 

 

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1 mai 2006 1 01 /05 /mai /2006 10:15

Une petite énigme pour le week-end :

Cette photo a été prise dans un village du Périgord noir, lequel ?

 

Des indices sont à venir ....

Premier indice :

 

Deuxième indice :

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24 avril 2006 1 24 /04 /avril /2006 15:40

Article précédent : ICI

Avant de descendre vers Bugeat et Viam un petit regard sur les ponts et les paysages de la haute vallée de la Vézère:

 

                  Pont de la pierre

 

                

 La Vézère près de la source

 

                                  La Vézère à Cruziat

 

 

19170 Bugeat

 

 

BUGEAT (19170)

population : 1100 hab. ; superficie : 3099 ha ; altitude : 700 m
au bord de la Vézère, aux confins du plateau de Millevaches : Route 979.
Le toponyme celte " Buga " signifiant probablement " friche " atteste d’une occupation humaine fort ancienne.
A l’époque gallo-romaine existait au moins deux " villas " " au champ du palais " et à " la ganette ". Des vestiges mérovingiens ont été également découverts sur l’emplacement du bourg. Bugeat est un bourg agréable à la gastronomie réputée dans un environnement verdoyant et varié au confluent des deux Vézère. Son climat, son environnement ont permis la création d’un centre sportif, fondé par Alain Mimoun. Bugeat et sa région ont servi de cadre à plusieurs romans d’Henri Troyat, qui y a séjourné souvent. 

un peu d'histoire : habitat gallo-romain

origine du nom :
Buiac, vers 1107. Vestiges gallo-romains. Nom d'homme gaulois
Bugios, Bugius
© Marcel Villoutreix : Noms de lieux du Limousin ; Paris, Christine Bonneton éditeurs, 1995

généralités historiques :

  • Habitat gallo-romain.
    (sources : Yahoo)

patrimoine :

  • Eglise Saint-Pardoux (14e et 15e s.) : choeur, croisée et transept (MH), portail (18e s.)
    Cuve baptismale (ClMH) 12ème s.
  • Statue de St Jean Baptiste de St Pardoux 17ème s. (ISMH).
  • Maison Bayle
  • Fontaine St Pardoux
  • Eglise de Tarnac du XIIè s.
  • Eglise au toit de chaume de Lestards
  • Station Gallo-romaine des Cars (IIIè s.).
  • Landes d’Arvis
  • vestiges gallo-romains du Champ du Palais
  • tumulus et souterrain-refuge du Chaleix.
  • fontaine de dévotion du moulin de Bugeat, dit de Saint-Pardoux.

 

 

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22 avril 2006 6 22 /04 /avril /2006 09:53
Au fil de la descente, on rencontre des villages plus ou moins dépeuplés :
SAINT-MERD-LES-OUSSINES (19170)

 118 habitants - altitude 815 mètres
paysage typique du plateau, sur la Vézère qui sort de l' étang des Oussines.
Le nom de la commune est une déformation de St Médard.

 

PEROLS-SUR-VEZERE (19170)

Altitude 771 mètres
Célèbre pour son granit rose.

origine du nom :
Pérols : le latin pirus, et l’ancien occitan perier, poirier. Diminutif au pluriel : ensemble de petits poiriers.
© Marcel Villoutreix : Noms de lieux du Limousin ; Paris, Christine Bonneton éditeurs, 1995

patrimoine :

  • Eglise St Côme et St Damien reconstruite au 19ème s. sur les vestiges de l’ancienne église médiévale.
  • Statues de St Côme et St Damien du 17ème s. (ISMH)
  • Vierge de pitié du 16ème s. (ISMH),
    buste reliquaire de St Germain (ISMH),
    médaillon de sacrifice d’Abraham (ISMH)
  • Eglise St-Léonard 12ème s. à Barsanges (ISMH)
  • Cuve gallo-romaine provenant du site des Cars (ClMH)

 

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20 avril 2006 4 20 /04 /avril /2006 09:13

article précédent: ICI

      L'étymologie du mot Millevaches est encore aujourd'hui controversée .L'origine la plus vraisemblable, donnée par Albert Dauzat, serait la formation du mot par le phonème gaulois, melo, signifiant " lieu élevé" et l'adjectif latin vacua (vide,abandonné ). L'idée d'un haut plateau faiblement habité serait ainsi représentée. Etymologie tenue pour plus vraisemblable que celle des "mille sources" ( mille batz ) .
Mais on peut préférer l'explication poétique et légendaire des "mille vaches" .Une bergère mal inspirée aurait donné au diable ces mille vaches rendues indociles par l'orage, qui les aurait, l'une après l'autre, transformées en rochers .

Nous avons visité la tourbière de Longeroux, les sources de la Vézère, il est temps de redescendre vers l'aval.

Le premier village rencontré est Chavanac ( altitude 800 m., 49 habitants), voir la carte :  19290 Chavanac  

Remonter vers le Nord ouest en direction du hameau de Magimel et rejoindre Saint Merd-les-Oussines par la D 164 et la D 78, laisser le village de Millevaches à l'est.

Il faut sillonner les alentours et découvrir le magnifique site gallo-romain des Cars (temple, mausolée, thermes)

                          Agglomération gaIlo-romaine qui se situe pour les trois-quarts sur la commune de Saint-Merd, l'autre quart sur la commune de Pérols-sur-Vézère. EJle se Compose de deux ensembles distincts: un sanctuaire et un édifice d'habitation. La partie sanctuaire elle-même se compose d'un temple à podium rectangulaire, terminé par une abside demi-circulaire et d'un monument funéraire abritant en son centre un coffre funéraire. Un peu plus loin se trouve ce que l'on appelle aujourd'hui " l'édifice du vallon ", car sa destination est incertaine : édifice d'habitation destiné aux prêtres desservant le sanctuaire ou hostellerie pour voyageurs, ou simple exploitation agricole ? Un immense bac de granite en est l'élément le plus exceptionnel. Haute de 1 m 75 et pesant environ 8 tonnes, cette cuve était le réservoir qui permettait d'alimenter l'édifice en eau chaude, grâce à un ingénieux système de canalisation. Ces aménagements qui remontent au 2e siècle après J .C. furent abandonnés dès le 3e siècle. Le syndicat d'initiative de Bugeat met pendant la période estivale des guide, à la disposition des visiteurs.

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19 avril 2006 3 19 /04 /avril /2006 09:08

Début de l'article : ici

Aux sources de la Vézère


Un petit saut en Corrèze, dans le Limousin. Sur le plateau de Millevaches. L'écart se justifie, puisqu'on remonte jusqu'aux sources de la Vézère ­ qui compose, pour ainsi dire, la nervure liquide de la Préhistoire en Périgord. On gagne (depuis Meymac, au nord-est de Tulle) le village de Chavanac, par la D 36 et la D 49. On marche vers le sud, sur un bout de route, puis une piste, puis un sentier balisé de traits orange ou vert. On passe entre le puy de Chavirangeas et le puy Nègre. On arrive au coeur de la tourbière de Longéroux. L'une des plus belles de France. Un vestige de l'époque glaciaire ­ de l'époque des hommes de Cro-Magnon. On explore ces marécages où les sphaignes se décomposent en charbon, et se couvrent d'une fourrure de bruyères et de scirpes cespiteux qui roussissent somptueusement en automne. Fleurs des zones humides : linaigrettes, drosères carnivores, gentianes pneumonanthes... Tritons, grenouilles et truites dans les prémices de la Vézère, où nage aussi la loutre. On traverse un immense plateau semé de blocs, qu'on appelle les Cent Pierres, et dont la légende dit que ce sont des vaches pétrifiées par le diable. Près du hameau de Celle, un bout de D 109, puis une piste vers le nord, conduisent au GR 44-440, par lequel on revient à Chavanac.

Yves Paccalet

                     Les sources:    Tourbière  de Longeyroux depuis le Puy Pendu

                         La Vézère après quelques méandres dans la tourbière

 

                                                    Pont à Chavanac

 

 

 

 

 

 

 

 

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17 avril 2006 1 17 /04 /avril /2006 09:11

Aussi loin que je peux remonter dans ma mémoire ce nom Vézère retentis comme une mélodie, celle de mon enfance et de mes racines. La Vézère c'est aussi la rivière des origines de l'humanité, celle du pays de l'homme, des premiers hommes qui ont vécu, chassé, appris et aimé  sur ces terres. Leurs vestiges sont un message d'espoir et d'humilité.

 

                                Montignac vue aérienne (auteur:vent d'ouest )

Depuis de nombreux millénaires elle a irrigué la terre des hommes, c’est sans nul doute la rivière auprès de laquelle on a trouvé la plus grande quantité de manifestations de la présence de l’homme à toutes les époques. D’ou vient  ce cours d’eau autant chargé d’histoire ? Si nous la connaissons relativement bien dans son parcours en pays chargé de présence préhistorique, surtout entre Montignac et Les Eyzies, son cours supérieur est plus intime même si il est aussi pleins de richesses archéologiques. 

 

   

                                   La "licorne" grotte de Lascaux   

  

        

D'une longueur de 192 km, elle naît vers 900 m sur le plateau de Millevaches, en Corrèze, dans la tourbière de Longéroux coule vers le sud-ouest et creuse une vallée, coupée de petits barrages hydroélectriques  comme Monceaux-la-Virolle ou Treignac puis passe à Uzerche, Vigeois et Le Saillant.

Elle reçoit dans le bassin de Brive son principal affluent, la Corrèze.

Entrant en Dordogne, dans la région d'Aquitaine, elle encaisse ses méandres dans le Périgord et arrose Terrasson-la-Villedieu, Condat, Montignac, Les Eyzies, et Le Bugue.

Elle se jette dans la Dordogne à Limeuil.

La richesse de la basse Vézère en gisements préhistoriques lui confère un incomparable prestige.

à suivre...

                

 

 

 

 

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24 mars 2006 5 24 /03 /mars /2006 23:02

Pour lire le début de l'article, cliquez ici : cabane en pierres sèches.

J' ai enfin pu éliminer la partie de la souche qui empiétait sur le mur sud en y laissant une chaîne de tronçonneuse qui a tutoyé les pierres.

J'ai monté une partie du mur côté porte... çà sera long !

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17 mars 2006 5 17 /03 /mars /2006 23:06

Les pigeonniers indépendants sont situés à l'écart des autres bâtiments. Ces constructions verticales, de plan carré ou cylindrique ont un faible encombrement au sol. Les tendances architecturales locales sont toujours mises en valeur dans les maçonneries comme dans les couvertures.

 

Percés de leurs trous d'envol, parfois agrémentés d'une lucarne, et utilisés comme abri au rez de chaussée, ils sont construits sur les grands domaines. Ils servent pour la production d'engrais fourni par la fiente des occupants qui donnent également la chair de leurs pigeonneaux, ils sont un signe extérieur de prestige et de richesse.

 

Pigeonnier dans les falaises à Groléjac

Dans la grande variété de ces édifices, on notera l'originalité de ceux qui reposent sur des colonnes de pierre, couronnées de "capels" (pierres plus larges et évasées) qui interdisent l'accès aux rongeurs. Le colombier est alors réalisé en pans de bois garnis et enduits afin d'alléger la construction.

Les pigeonniers accolés ou intégrés à une construction sont très nombreux en Périgord. La diversité des formes, des matériaux et des couleurs en font un élément majeur de l'architecture des maisons paysannes.

                                                en angle à Carsac 

 

 

                                                      au dessus du bolet à Nabirat

 

                                             tour massive à Archignac  

                                                     élancé à Saint amand de coly

 

Celui que je vous présente ci-dessous fait l'objet d'une restauration malheureuse. En effet, comme vous pouvez le constater sur les photos, le propriétaire a choisi de sacrifier le toit en pierre  avec la bénédiction de l'administration chargée de la préservation du patrimoine ! Ce bâtiment daterait du XI ème siècle, mais la couverture en lauzes ne semble pas assez pentue pour assurer une bonne étanchéité.

 

     

 

 

 

AVANT

 

  

 

 

 

APRES  (mars 2006)

 

 

 

 

 

 

Photos: Boguy

sources documentaires: L'architecture paysanne en Périgord, Jean-Paul Simon, Editions Fanlac

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