Le village pittoresque de Saint Cyprien est chargé d'histoire, comme en témoignent les ruelles tortueuses conduisant au clocher-donjon du XIIè siècle rattaché à l'église abbatiale avec ses orgues au buffet classé.
Saint- Cyprien photo Yves Brument
L'histoire de la ville est intimement liée à celle de l'abbaye. Vers l'an 620, un ermite du nom de Cyprien s'installe dans une caverne dominant la Vallée de la Dordogne. Il attire d'autres religieux, c'est le point de départ d'une communauté monastique. Les invasions barbares, à partir de 848, obligent les religieux à s'entourer de remparts (vestige: clocher-donjon).
En 1076, le monastère, rattaché à l'ordre des Augustins, devient si florissant que Bertrand de Got, Archevêque de Bordeaux (futur pape Clément V) le place sous sa juridiction.
Pendant la guerre de Cent Ans, Saint-Cyprien va souffrir de sa position avancée sur la frontière entre l'Aquitaine d'Aliénor et le royaume de France.
En 1076, le monastère, rattaché à l'ordre des Augustins, devient si florissant que Bertrand de Got, Archevêque de Bordeaux (futur pape Clément V) le place sous sa juridiction.
Pendant la guerre de Cent Ans, Saint-Cyprien va souffrir de sa position avancée sur la frontière entre l'Aquitaine d'Aliénor et le royaume de France.
Le prieuré est incendié par les armées Calvinistes pendant les guerres de religion en 1568. En 1685, le monastère est reconstruit. Déclaré "bien national" il est vendu le 23 avril 1791 à la commune pour la somme de 8125 Francs.
En 1871, la régie française des tabacs le transforme en entrepôt après avoir abattu le cloître et fait murer les portes de communication avec l'Eglise qui était devenue "Temple de la Raison consacré à l'Être Suprême" en 1792.